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Umberto Eco

    Umberto Eco était un écrivain italien né le 5 Janvier 1932 à Alexandrie et mort le 19 Février 2016 à Milan d’un cancer du pancréas.

    Bien que je n’ai pas tout lu de lui, il est un de mes écrivains favoris dont je relis à intervalle régulier l’oeuvre, en particulierLe nom de la rose et Le pendule de Foucault qui furent ses deux premiers et plus célèbre romans.

     

    Le nom de la rose est demeuré célèbre grâce à l’adaptation cinématographique de Jean-Jacques Annaud avec Sean Connery dans le rôle principal du moine franciscain Guillaume de Baskerville. L’histoire du film suit la trame originale du roman, mais ce dernier est incroyablement plus riche en détails et en informations sur une époque trouble (1327) où l’Europe est divisée par l’affrontement l’Empereur Louis IV et le pape Jean XXII qui se voit beaucoup critiqué. Il y est question à travers des personnages parfois réels, parfois fictifs, du récit de la guerre des ordres catholiques, Dominicains contre Franciscains et Bénédictins ainsi que d’hérésies, au fond c’est le récit d’une époque qui emprunte à l’imaginaire pour donner un aperçu de l’air du temps de l’époque.

     

    Umberto Eco était diplômé de philosophie spécialisé dans la période du Moyen-Âge, sa thèse universitaire “Le Problème esthétique chez Thomas d’Aquin” a été publiée (j’ai tenté de la lire à deux reprises sans succès) il s’agit d’une étude de la scolastique, une philosophie médiévale qui marie la philosophie grecque et la théologie chrétienne (à priori inconciliable) et dont Thomas d’Aquin écrivit un des traités fondateurs. Bon c’est pointu et un peu chiant, enfin je veux dire qu’il faut faire un certain effort pour s’y mettre, c’est pas le truc le plus accessible qu’il ait écrit.

     

    En fait il a écrit de nombreux essais où pamphlets assez intéressants (au moins une quarantaine) sur des sujets variés. On trouve de la sémiotique (puisqu’il l’enseignait), de l’histoire de la littérature, des légendes…

     

    Un de mes favoris reste “De Superman au Surhomme” où il décrit les différents processus narratifs de ce genre de littérature héroïque qui aujourd’hui prévaut d’ailleurs tant dans la bédé qu’au cinéma.

     

     

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